DEMI-CABESTAN

Le demi-cabestan fait partie des nœuds d’assurage et n’est pas un nœud à proprement parler mais plutôt une boucle qui permet le freinage. Il sert à assurer en tête et en second, ainsi qu’à descendre en rappel son partenaire de cordée. C’est sur un mousqueton en forme de poire spécifiquement fait pour l’assurage (mousqueton HMS) qu’il „fonctionne“ le mieux. 

CABESTAN

Le cabestan fait partie des nœuds d’assurage et constitue le nœud idéal pour s’auto-assurer au relais. Il est attaché sur le point central du relais à l’aide d’un mousqueton à verrouillage. La longueur du nœud de cabestan peut être ajustée avec précision et rapidement : il suffit de tirer sur le milieu du nœud et de déplacer la corde dans la direction souhaitée. Il évite les nœuds compliqués à délier ou le risque d’ouverture involontaire.

NŒUD DE HUIT

Le nœud de huit reconstruit en escalade est devenu le nœud universel pour s'encorder et s'attacher. Il est utilisé en escalade sportive comme en escalade alpine.

ATTENTION: Une fois le nœud terminé, tirer sur tous les brins et le vérifier de nouveau!

NŒUD DE POING

Le nœud de poing est un nœud de jonction. Il permet de rabouter les deux brins de corde et il est surtout utilisé lorsque la charge est faible, de l’ordre du poids du corps (descente en rappel, pour faire un prussik) ou pour des nœuds qui doivent être faits à partir de la position d'escalade (lunule, corde à nœud). Bien que ce nœud ait une résistance générale plutôt faible, lorsque le bout est long il suffit pour ce type de charge.

TÊTE D'ALOUETTE

La tête d'alouette est un nœud simple et rapide à faire pour relier des sangles. Le nœud de tête d'alouette permet aussi de fixer des sangles à un arbre ou de rajouter une sangle d'auto-assurage sur le harnais et dans le mousqueton.

Attention: Les nœuds de jonction comme la tête d’alouette sont fragiles lorsqu'ils reposent sur la roche sous charge et subissent des frottements, par ex. si on l’utilise comme extension pour une moulinette sur une arête de rocher. Le matériau de la boucle peut ainsi être endommagé rapidement!

NŒUD DE PRUSSIK

Le prussik est un nœud autobloquant que l’on fait sur la corde en dessous pour servir d'aide à l'ascension: lorsqu’on le soulage on peut le déplacer et il se verrouille sur la corde lorsqu’il est chargé. En escalade alpine, le prussik est utilisé le plus souvent pour s’auto-assurer lors d’une descente en rappel. Une cordelette est enroulée autour des deux brins deux ou trois fois, selon l’épaisseur de la corde.  Lorsqu’il descend en rappel, le grimpeur pousse le nœud. Le Prussik sert ainsi de sécurité pour le grimpeur qui descend en rappel. On utilise en général une cordelette de 5-6 mm d’épaisseur, idéalement en Kevlar ou Dyneema. 

NŒUD DE MACHARD

Le nœud de Machard est une alternative au prussik qui cependant ne tient bien que dans une direction et peut être déplacé dans l’autre. Il est particulièrement indiqué pour une sangle car il permet de bloquer même des boucles fines.

NŒUD DE CHAISE

Au relais, le grimpeur a besoin d’un point central dans lequel passer le mousqueton pour se vacher et assurer son partenaire. Le nœud de chaise peut servir de point central. Le nœud de chaise est doublé et il exerce peu de pression sur la sangle. Il possède une très grande résistance et ne se resserre pas sous l’effet de la charge. En général, la longe est préparée avant la course en utilisant une sangle de 120 cm avec un nœud de chaise. Pendant l’ascension, il est gardé à portée de main avec deux mousquetons à verrouillage.