Dans la première phase, on commence toujours par une évaluation du risque d'avalanche au niveau régional. Ce niveau régional équivaut à la préparation à la maison, c'est-à-dire à la planification de la randonnée. 

Outre la météo, le Bulletin d'Estimation du Risque d'Avalanche (BERA) joue un rôle capital dans la planification des randonnées. Les trois informations en haut de la pyramide d'infos du BERA sont particulièrement utiles : le niveau de risque, les problèmes avalancheux typiques et les endroits dangereux. Le niveau de risque et les problèmes avalancheux typiques guident en principe le choix de la région. Dans cette région, on choisit ensuite la randonnée appropriée sur la base du niveau de risque, des problèmes avalancheux et des endroits dangereux. 

• Consulter bulletins d'estimation du risque d'avalanche et bulletin météo, prendre l'avis des experts (par exemple guides de haute montagne et gardiens de refuge locaux). 

Dans la première phase, on commence toujours par une évaluation du risque d'avalanche au niveau régional. Ce niveau régional équivaut à la préparation à la maison, c'est-à-dire à la planification de la randonnée. 

Dans les stratégies décisionnelles modernes, comme la méthode des 30°, on considère d'abord l'inclinaison de la pente pour identifier les "passages clés". Ensuite, les problèmes avalancheux typiques sont appliqués aux endroits clés. Une carte topographique ainsi que des topo-guides pertinents permettent d'obtenir des informations topologiques sur la randonnée prévue.  

• Déterminer les formes de terrain, les pentes et les expositions adaptées pour l'ascension à partir d'une carte topographique à l'échelle 1:25 000. 

Dans la première phase, on commence toujours par une évaluation du risque d'avalanche au niveau régional. Ce niveau régional équivaut à la préparation à la maison, c'est-à-dire à la planification de la randonnée. 

En outre, il faut tenir compte des prévisions météorologiques lors de la préparation de la randonnée et évaluer les capacités du groupe. La taille du groupe, le niveau, l'expérience, la condition physique et la charge mentale doivent être aussi homogènes que possible.  

• Groupe : adapter la randonnée prévue au groupe ou inversement : si certains participants sont plus faibles, choisir dès le départ un itinéraire adapté pour tous, ou prévoir des possibilités d'évitement. 

Une fois sur place, on évalue les paramètres selon la devise "aussi loin que l'œil peut voir". En arrivant sur le terrain, la première chose à faire est de vérifier le bon fonctionnement des DVAs (Détecteurs de Victimes d'Avalanches) en faisant un check de groupe.

Les observations suivantes sont croisées avec les facteurs de risque d'avalanches :  

Les informations prises au moment de la préparation de la randonnée sur les conditions d'enneigement, la quantité de neige fraîche, la visibilité, la nébulosité, la force du vent et la température sont-elles toujours valables ici, au point de départ ? Y a-t-il des signes de danger (p. ex. congères) ou même des signes d'alarme (avalanches récentes, bruits sourds) ? Les conditions sur place correspondent t'elles au BERA ? 

En cours de route, il est important de faire en permanence ses propres observations sur les trois facteurs et de réévaluer sans cesse l'itinéraire prévu. Cela permet d'affiner la vision de la situation avalancheuse.Si l'évaluation reste positive, rien ne s'oppose à la poursuite de la randonnée prévue.

Ma planification est-elle en phase avec les conditions réelles (forme du terrain, pentes et expositions)? Y a-t-il d'autres traces de montée? Des itinéraires alternatifs mieux adaptés aux conditions? 

Un contrôle de l'équipement et des DVAs a-t-il été effectué avant le début de la randonnée ? Vérifier régulièrement l'humeur et la condition physique des membres du groupe. Tenir compte des autres groupes, tout en gardant en tête son propre timing de randonnée.  

Au niveau zonal, chaque pente ou passage clé est évalué avant de décider si et comment la pente doit être parcourue ou skiée. Ici, l'environnement immédiat est pris en compte dans l'évaluation pour décider de continuer ou de faire demi-tour ou de trouver des alternatives. C'est à ce moment-là qu'une bonne préparation et les observations faites tout au long de la journée s'avèrent payantes ; elles constituent la base de l'évaluation et de la décision sur chaque pente individuelle. Lorsque tous les facteurs importants incitent à faire demi-tour et que l'instinct pousse à le faire, il faut renoncer ou éviter la pente.

Sur une pente donnée, les questions suivantes concernant les conditions, le terrain et le facteur humain sont importantes :   

• Des signes d'alarme sont-ils visibles ? 

• Y a-t-il des traces récentes ?    

• Quel est le problème avalancheux et quelle est sa gravité ? Y a-t-il par exemple des accumulations récentes de neige soufflée ? Comment est/était le rayonnement solaire ? Où une plaque dangereuse peut-elle se décrocher ?  

Au niveau zonal, chaque pente ou passage clé est évalué avant de décider si et comment la pente doit être parcourue ou skiée. Ici, l'environnement immédiat est pris en compte dans l'évaluation pour décider de continuer ou de faire demi-tour ou de trouver des alternatives. C'est à ce moment-là qu'une bonne préparation et les observations faites tout au long de la journée s'avèrent payantes ; elles constituent la base de l'évaluation et de la décision sur chaque pente individuelle. Lorsque tous les facteurs importants incitent à faire demi-tour et que l'instinct pousse à le faire, il faut renoncer ou éviter la pente. 

Sur une pente donnée, les questions suivantes concernant les conditions, le terrain et le facteur humain sont importantes :   

• Quelle est la déclivité réelle de la pente ?    

• Y a-t-il des pièges sur le terrain et à quelle profondeur d'ensevelissement doit-on s'attendre ? 

• Où une chute m'entraînerait-elle et quelle quantité de neige dois-je attendre ? 

Au niveau zonal, chaque pente ou passage clé est évalué avant de décider si et comment la pente doit être parcourue ou skiée. Ici, l'environnement immédiat est pris en compte dans l'évaluation pour décider de continuer ou de faire demi-tour ou de trouver des alternatives. C'est à ce moment-là qu'une bonne préparation et les observations faites tout au long de la journée s'avèrent payantes ; elles constituent la base de l'évaluation et de la décision sur chaque pente individuelle. Lorsque tous les facteurs importants incitent à faire demi-tour et que l'instinct pousse à le faire, il faut renoncer ou éviter la pente. 

Sur une pente donnée, les questions suivantes concernant les conditions, le terrain et le facteur humain sont importantes :   

• Qui ou quoi se trouve au-dessus de notre groupe ?    

• Les autres peuvent-ils m'aider rapidement ? 

• L'être humain est le maillon le plus faible de la chaîne d'évaluation. C'est pourquoi il faut toujours vérifier la fatigue, le niveau ainsi que la condition physique des membres du groupe sur le moment ! En cas de mauvaise visibilité ou de terrain dangereux, il faut réagir en prenant des mesures tactiques telles que des distances de sécurité ou de délestage, ou encore en suivant une trace.