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PROFILS DE NEIGE ET TESTS DU MANTEAU NEIGEUX

CE QUE RÉVÈLE UNE COUPE DU MANTEAU NEIGEUX

En hiver, toute personne qui pratique le ski ou le snowboard en dehors des pistes sécurisées doit se préoccuper du risque d'avalanche. Il existe pour cela de nombreuses approches. Outre les règles de comportement générales et les méthodes basées sur des algorithmes, il est utile de jeter un coup d'œil directement dans le manteau neigeux. Celui-ci peut fournir de précieuses informations, par exemple sur la présence d'une couche fragile, la facilité avec laquelle elle est perturbée et la facilité avec laquelle une rupture peut se propager dans cette couche fragile. Ces informations peuvent être obtenues à partir de profils de neige et à l'aide de tests du manteau neigeux, comme le CT (Compression Test ou test de la colonne) ou l'ECT (Extended Column Test). Le CT aide en premier lieu à trouver la couche fragile et à obtenir un point de repère sur le risque de déclenchement. L'ECT donne en plus une information sur la propagation de la rupture dans le manteau neigeux. 

Il est ainsi possible d'évaluer sur place, grâce à ses propres observations, à quel point le problème avalancheux mentionné dans le BRA est réellement explosif. En particulier lors de l'évaluation d'un problème de neige ancienne, un test du manteau neigeux est la seule solution. En effet, malgré des rapports sur la situation avalancheuse de plus en plus précis, qui mentionnent également les dangers sur une région précise, le danger sur une pente individuelle peut différer nettement du niveau de risque régional.

ÉTABLIR UN PROFIL DE NEIGE

Si la situation avalancheuse n'est pas claire, comme c'est généralement le cas pour un problème de neige ancienne, ou si le niveau de risque général est considérable, cela vaut la peine d'analyser le manteau neigeux.

CHOISIR LE BON ENDROIT

La qualité d'un profil de neige dépend de l'endroit où il est prélevé, c'est-à-dire qu'il doit être représentatif du terrain pour lequel on a besoin d'informations. Il doit donc être effectué à l'exposition, à l'altitude et sur le type de pente pour lesquels le BERA signale un danger ou qui correspondent à la pente sur laquelle on se déplace. Un profil sur un terrain couvert de traces ne sert à rien. 

Il faut également faire attention à certains points lors de la coupe et de la l'analyse du profil de neige. Pour cela, il faut avoir quelques connaissances et la formation nécessaire. Dans l'idéal, on possède les deux et on peut ainsi identifier les interactions, comprendre les processus dans le manteau neigeux et se faire soi-même une idée de la situation du manteau neigeux. Comme toujours, la règle est la même : La pratique fait le maître. Avec l'équipement adéquat et un peu d'entraînement, un test du manteau neigeux est l'affaire de 5 minutes et peut donc être facilement réalisé lors de chaque randonnée.

L'EMPLACEMENT DU PROFIL PRÉPARATION L'ÉQUIPEMENT DOCUMENTER DURETÉ FORME DES GRAINS ÉVALUER

CRITÈRES DE CHOIX DE L'EMPLACEMENT DU PROFIL 

Afin de choisir le lieu approprié pour un réaliser profil de neige, les cinq critères suivants s'appliquent, par ordre d'importance : 

  • Le lieu choisi pour le profil doit être représentatif, c'est-à-dire qu'il doit se trouver dans la zone de danger indiquée par le BERA (exposition défavorable) ou là où des informations sont nécessaires. 
  • Bien entendu, le lieu choisi pour le profil doit tout de même être sans danger, c'est-à-dire qu'il doit se trouver soit sur un terrain plat (pente inférieure à 30°), soit sur une pente relativement petite, soit en amont de la zone dangereuse. 
  • Le lieu choisi pour le profil devrait être "vierge", c'est-à-dire qu'il ne doit pas être tracé ou parsemé d'obstacles (comme des rochers). 
  • La hauteur de neige devrait être plutôt inférieure à la moyenne par rapport à l'enneigement général. Les couches fragiles sont généralement plus marquées dans les endroits moins enneigés et peuvent être initialisées plus facilement. 
  • La pente doit être homogène, c'est-à-dire présenter une répartition uniforme du manteau neigeux et ne pas se situer dans un terrain à forte déclivité ; les avalanches aiment les pentes homogènes et uniformes. 

Ces deux derniers points peuvent être vérifiés à la sonde. Souvent, tous les critères ne peuvent pas être réunis à 100 %. Il est surtout important que la pente ne présente pas de danger et qu'elle soit significative. 

PRÉPARATION ET LARGEUR DU PROFIL DE NEIGE 

Avec la sonde, on vérifie si la pente choisie est homogène et si la hauteur de neige est plutôt inférieure à la moyenne. 

Ensuite, on plante la sonde perpendiculairement dans l'un des deux coins du profil prévu, de préférence dans celui qui est orienté vers le soleil. On peut alors commencer à creuser le profil de neige. 

Si l'on souhaite effectuer un ECT (Extended Column Test), le profil doit avoir une largeur d'au moins 150 centimètres. Si l'on souhaite effectuer les deux tests, CT (Compression Test) et ECT, la largeur doit être de 200 centimètres. 

Il est préférable d'examiner le profil sur la pente qui se trouve à l'ombre. Ici, on pourra observer tranquillement les formes des cristaux sur la grille, sans qu'ils ne fondent au soleil. 

L'ÉQUIPEMENT 

Pour réaliser un profil de neige parfait, il faut, en plus de la pelle et de la sonde, une scie, une grille à neige, une loupe sur pied, un thermomètre à neige et un livret de profil dans lequel les résultats seront consignés. 

Selon l'objectif, l'examen du manteau neigeux peut être plus ou moins détaillé. Dans l'idéal, on examine complètement le manteau neigeux : formes et tailles des grains, dureté des couches, température et on effectue un test du manteau neigeux. On obtient ainsi toutes les informations importantes et on peut ensuite les rendre accessibles en ligne à d'autres randonneurs sous la forme d'un profil de neige détaillé. Mais cela prend du temps. C'est pourquoi de tels profils sont généralement réalisés dans le cadre de cours ou par des personnes qui collectent des données pour les BERA et les transmettent aux bases de données correspondantes (par exemple www.lawis.at). 

Selon la devise "un coup d'œil vaut toujours mieux que pas de coup d'œil du tout ", il est tout à fait possible de faire "seulement" un test du manteau neigeux. Si le test révèle une couche fragile, il sera toujours possible de l'examiner de plus près par la suite. 

COLLECTER ET DOCUMENTER LES DONNÉES DU PROFIL DE NEIGE

Pour établir un profil de neige détaillé, il faut procéder de la manière suivante : 

Tout d'abord, on note les conditions générales, c'est-à-dire le lieu et l'heure exacts de coupe du profil (coordonnées GPS, date, altitude et exposition), la température de l'air et la température à la surface de la neige (toujours à l'ombre / faire écran avec la pelle, par exemple), la direction et la force du vent ainsi que la météo (nuages, précipitations). 

Ensuite, on vérifie de haut en bas la dureté de la neige avec le doigt et on identifie ainsi rapidement les couches principales et les changements de dureté du profil. Ensuite, on examine à nouveau de haut en bas la forme et la taille des grains. 

Parallèlement, la température est mesurée tous les 10 centimètres. La sonde placée à l'ombre sert d'étalon. Entre la détermination des formes de grains, la température est relue à chaque fois et le thermomètre est alors déplacé de 10 centimètres vers le bas. 

Les couches de neige avec leurs formes de grains, duretés et humidité respective sont mesurées en centimètres à partir du sol. La sonde placée dans le coin du profil sert d'étalon - les sondes avec des repères en cm sont optimales. A titre d'exemple : pour une hauteur totale de neige de 136 cm et une couche de neige dure superficielle de 6 cm d'épaisseur, l'indication est par ex : 136-130, croûte de neige durcie, dureté "couteau", forme de grain "neige durcie fondue", taille de grain 3-5 mm, humidité sèche. La couche suivante pourrait alors être par exemple : 130-111, dureté "un doigt", forme petite et ronde, 0,25-0,5 mm, sèche, etc.  

Pendant qu'une personne recueille les données, la deuxième note les valeurs sous forme de tableau dans le livret de profil. Plus tard, ces valeurs peuvent être transférées ligne par ligne dans la base de données des services autrichiens de prévision des avalanches LAWIS par exemple et l'on obtient l'image graphique bien connue d'un profil de neige avec les sauts de dureté, épaisseurs de couches et informations indiquées à côté sur la forme et la taille des grains, etc. 

DÉTERMINER NIVEAUX DE DURETÉ ET DIFFÉRENCES DE DURETÉ

Les duretés et surtout les différences de dureté sont très déterminantes. La dureté de chaque couche est déterminée puis classée en cinq niveaux de dureté, avec des étapes intermédiaires. Les voici : 

  • Poing = lorsque le poing peut être enfoncé dans la couche sans grande résistance. 
  • Quatre doigts = lorsque la main ou les quatre doigts peuvent être enfoncés dans la couche sans grande résistance. 
  • Un doigt = Lorsque l'on peut enfoncer un doigt dans la couche sans grande résistance. 
  • Crayon = Si un crayon taillé peut être enfoncé dans la couche. 
  • Couteau = Lorsque la neige est si compacte que seul un couteau peut encore être enfoncé dans la couche. 

Si l'on ne sait pas s'il est possible d'enfoncer un ou quatre doigts, on indique les deux degrés de dureté. Comme l'avalanche de plaque classique se compose d'une plaque de neige relativement dure sur une couche fragile à structure anguleuse, la sonnette d'alarme doit retentir en cas d'écart de dureté de deux niveaux de dureté. En particulier lorsque la couche fragile se situe dans le mètre supérieur du manteau neigeux et que la plaque est présente sur une grande surface au-dessus. 

DÉTERMINER LA FORME ET LA TAILLE DES GRAINS

Grain forms are significantly more difficult to identify than layer hardness. Here you need some experience, a good magnifier and a crystal size aid. Faceted crystals are, for example, generally larger than 0.5mm (typical weak layer), while small, round grain forms (typical of wind-drifted snow and slabs) are always smaller than 0.5mm. The crystal card helps determine whether the grain size is between 0.25 and 0.5mm (= rounded grains) or whether the grains are larger, e.g. 1–3mm. In the latter case, these can only be faceted crystals or melt forms. Melt forms are rounded and often “stick” together; faceted crystals are similar to sugar and have straight edges. 

Significant differences in grain size are a warning sign, especially if small, compactly layered crystals (a slab) are lying on large, faceted, non-cohesive crystals (a weak layer) – the perfect prerequisites for a snow slab. 

LIRE ET ÉVALUER LE PROFIL DE NEIGE

Plus les différences entre les couches sont importantes, plus le profil est défavorable - par ex. dur sur mou ; petits cristaux sur gros cristaux ; petits cristaux ronds dégradés sur cristaux à structure anguleuse. Plus il y a de couches dans un profil, plus il est probable qu'il y ait une couche faible. Et si cette couche fragile peut également être "perturbée", c'est-à-dire qu'elle peut être "atteinte" par un skieur, la situation est d'autant plus périlleuse. La profondeur d'enfoncement en est une mesure. De manière générale, on peut dire qu'une plaque compacte dont la dureté permet la propagation de la rupture, mais qui n'est pas non plus trop dure, de sorte que le skieur puisse atteindre la couche fragile, doit être considérée comme délicate. 

La règle suivante s'applique à la couche fragile : plus celle-ci est tendre, plus elle est proche de la surface et plus les cristaux qu'elle contient sont gros, plus elle est délicate. L'épaisseur de la couche fragile ne joue en revanche aucun rôle. Les couches fragiles faites de cristaux anguleux se trouvent souvent en-dessous ou au-dessus de fines croûtes de glace ou de neige dure, elles peuvent avoir une épaisseur de quelques millimètres seulement et elles passent donc facilement inaperçues.  

Si l'on effectue un test du manteau neigeux, on identifie rapidement la couche critique. C'est pourquoi les experts procèdent souvent dans l'ordre inverse : Ils effectuent d'abord un test du manteau neigeux (identification de la couche fragile), puis observent la couche de plus près afin de comprendre comment elle a pu se former, pour ensuite se demander où cette couche pourrait  se trouver ailleurs sur le terrain. Ce transfert et cette interprétation des résultats s'appellent "process thinking". On essaie d'imaginer où cette couche fragile a dû se former, où elle est recouverte d'une plaque, et on essaie ainsi de prévoir où il faut s'attendre à trouver des zones dangereuses sur le terrain.

Un modèle sous forme de tableau, appelé grille de profil de neige, permet de documenter les données du profil de manière rapide et ordonnée. Pour obtenir à la fin une représentation claire du manteau neigeux, une fois à la maison on transfère les données collectées dans un programme comme par exemple la base de données LAWIS des services autrichiens de prévision des avalanches (www.lawis.at). Les données y sont traitées sous forme de profils de neige graphiques librement accessibles en ligne, afin que d'autres puissent également utiliser ces informations importantes pour la préparation de leurs randonnées. Les données suivantes font partie de la grille du profil de neige :

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Un modèle sous forme de tableau, appelé grille de profil de neige, permet de documenter les données du profil de manière rapide et ordonnée. Pour obtenir à la fin une représentation claire du manteau neigeux, une fois à la maison on transfère les données collectées dans un programme comme par exemple la base de données LAWIS des services autrichiens de prévision des avalanches (www.lawis.at). Les données y sont traitées sous forme de profils de neige graphiques librement accessibles en ligne, afin que d'autres puissent également utiliser ces informations importantes pour la préparation de leurs randonnées. Les données suivantes font partie de la grille du profil de neige :

1
Indication du lieu et de l'heure
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Exposition et altitude
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Conditions météorologiques
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Température de la neige (axe X)
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Hauteur de neige (axe Y)
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Degré de dureté
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Courbe des températures
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Courbe des quantités de neige
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Indication de couche fragile

Il est important d'indiquer le lieu exact au moyen de coordonnées GPS et la date à laquelle le profil de neige a été réalisé, il n'y a qu'ainsi qu'il peut être référencé. Les anciens profils, par exemple avant une chute de neige ou une longue période de vent, sont peu utiles pour évaluer la situation en cours.  

L'altitude et l'exposition, associées à la configuration du terrain (carte), permettent de savoir où l'on peut s'attendre à une structure similaire du manteau neigeux. 

Les conditions météorologiques donnent des indications sur la température, le vent et les précipitations sur place au moment de l'établissement du profil. 

La température à la surface de la neige (axe X), combinée à l'exposition et à l'heure de la journée, donne des informations sur le fait que le manteau neigeux s'humidifie en surface ou reste sec, sur l'effet du rayonnement et sur la transformation constructive en surface. 

Sur l'axe Y, on peut lire la hauteur de neige, la position des couches fragiles ainsi que l'épaisseur de la plaque. 

Le degré de dureté est déterminant pour la profondeur d'enfoncement, la qualité de la neige et les caractéristiques de la plaque : plus elle est dure, mieux elle s'étale, mais plus elle est difficile à déclencher. 

La courbe des températures permet de comprendre en partie les processus de transformation à l'intérieur du manteau neigeux, par exemple s'il existe un fort gradient de température, ce qui favorise plutôt une transformation constructive (formation de couches fragiles sur des croûtes fines, formation d'une couche fragile superficielle qui pourrait devenir délicate par la suite, etc.) Un faible gradient de température parle plutôt en faveur de processus de transformation destructeur dans le manteau neigeux. Si le manteau neigeux est déjà isotherme, c'est-à-dire qu'il est partout aussi chaud entre -2 °C à 0 °C, il faut s'attendre à un problème de neige mouillée.

La courbe des quantités de neige donne des informations sur la hauteur totale de neige et la répartition des couches. 

Les tests du manteau neigeux sont représentés à droite du profil ; ils donnent en abrégé des informations sur l'initialisation et, pour l'ECT, sur la surface de rupture ou la propagation.  

ECT P5@56 signifie par exemple que la rupture s'est propagée soudainement et sur toute la surface lors du 5e coup porté avec poignet dans la couche fragile, à 56 cm de profondeur lors de l'ECT - un résultat très délicat. 

SYMBOLES ET INDICATIONS DANS LE PROFIL DE NEIGE

Lorsqu'on lit un profil de neige enregistré de manière standard, on est confronté à de nombreux termes et signes techniques. La bonne nouvelle, c'est que c'est moins compliqué qu'il n'y paraît au premier abord. En effet, tous les profils de la base de données LAWIS (services autrichiens de prévision d'avalanche) et des autres organisations similaires utilisent les mêmes symboles pour les grains de neige et les cristaux, ainsi que des mêmes indications pour les degrés de dureté et la taille des grains.  

En revanche, l'interprétation d'un profil de neige nécessite des connaissances et de l'expérience. Pour évaluer correctement la stabilité du manteau neigeux, il existe ce que l'on appelle des aides à l'interprétation. 

SYMBOLES ET INDICATIONS DANS LE PROFIL DE NEIGE

Lorsqu'on lit un profil de neige enregistré de manière standard, on est confronté à de nombreux termes et signes techniques. La bonne nouvelle, c'est que c'est moins compliqué qu'il n'y paraît au premier abord. En effet, tous les profils de la base de données LAWIS (services autrichiens de prévision d'avalanche) et des autres organisations similaires utilisent les mêmes symboles pour les grains de neige et les cristaux, ainsi que des mêmes indications pour les degrés de dureté et la taille des grains.

SYMBOLES ET INDICATIONS DANS LE PROFIL DE NEIGE

Neige fraîche (signes)

Taille typique de 1 à 4 mm. Un flocon est constitué de nombreux cristaux de neige fraîche imbriqués les uns dans les autres ; se trouve toujours à la surface de la neige. Se transforme rapidement en neige feutrée lorsqu'elle est enneigée.

Formes de fonte (signes)

Taille typique 0,5-3 mm. Souvent humide, souvent aussi congelé en croûte.

Feutre (signes)

Taille typique 1-2 mm. La plupart du temps, la neige fraîche est réduite en fragments par le vent et se transforme ainsi en feutre. Également par transformation dégradante, étape intermédiaire entre la neige fraîche et les petits ronds (grains ronds).

Croûte de regel (signes)

Taille typique 0,5-3 mm. Faite par des formes de fusion congelées en croûte. La neige dure est généralement une croûte formée par la chaleur. Mais une croûte peut également être formée par le vent (croûte durcie par le vent). Celle-ci ne présente alors pas de formes de fusion, mais de petits cristaux ronds.

Petits grains ronds (signes)

Taille typique 0,25-0,5 mm. Les plus petits cristaux dans le manteau neigeux, donc compacts et densément tassés. Forme typique des cristaux de la plaque de neige.

Lamelles de glace (signes)

Aucune forme de grain n'est plus reconnaissable, croûte formée dans le manteau neigeux par la pluie gelée ou l'eau de fonte qui gèle.

Cristaux anguleux (signes)

Taille typique 0,5-3 mm. Généralement secs, forme issue de la transformation constructive et typique dans les couches fragiles. Les cristaux anguleux se forment souvent au-dessus et en dessous des croûtes.

Cristaux anguleux arrondis (signes)

Taille typique 0,5-3 mm. Les cristaux anguleux sont fondus sous l'effet de la chaleur et leurs bords sont ainsi arrondis.

Cristaux en gobelet (signes)

Taille typique 1,75-5 mm. On les trouve souvent près du sol (neige flottante) ; cristaux fortement structurés qui, au stade final, forment des gobelets hexagonaux étagés.

Grésil (signes)

Taille typique 1-4 mm. Forme de précipitation ; les grains de grésil peuvent former une couche fragile, mais celle-ci est rarement répartie sur toute la surface et "guérit" aussi assez rapidement.

Givre de surface (signes)

Taille typique de 1 à 40 mm. "Plaquettes de glace" formées par sublimation à la surface froide de la neige. Toutefois rapidement détruit par le rayonnement solaire ou le vent. Peuvent parfaitement servir de couche fragile lorsqu'ils sont recouverts de neige, et ont alors une durée de vie assez longue.

Poing

avec le poing, qui s'enfonce dans la couche sans grande résistance.

4 doigts

avec quatre doigts qui s'enfoncent dans la couche sans grande résistance.

Un doigt

avec un seul doigt qui s'enfonce dans la couche sans grande résistance.

Crayon à papier

avec un crayon (taillé) qui peut encore s'enfoncer dans la couche.

Couteau

seul un couteau peut encore être enfoncé dans la couche compacte.

Neige fraîche (signes)
Formes de fonte (signes)
Feutre (signes)
Croûte de regel (signes)
Petits grains ronds (signes)
Lamelles de glace (signes)
Cristaux anguleux (signes)
Cristaux anguleux arrondis (signes)
Cristaux en gobelet (signes)
Grésil (signes)
Givre de surface (signes)
Poing
4 doigts
Un doigt
Crayon à papier
Couteau
BASE DE DONNÉES LAWIS
BASE DE DONNÉES LAWIS

BASE DE DONNÉES LAWIS

La base de données LAWIS des services autrichiens de prévision des avalanches contient de très nombreux profils de neige accessibles à tous. Il est également possible d'y télécharger et de publier son propre profil de neige via une grille. 

Tu peux télécharger ici un modèle adapté.

PROFILS D'ENNEIGEMENT

UNE BASE IMPORTANTE POUR LE BERA

Les profils de neige et les tests du manteau neigeux fournissent des informations très importantes pour le BERA. Ils donnent des indications sur la présence de couches fragiles et leur nature, sur la facilité avec laquelle elles peuvent être perturbées (initialisation) et sur la propagation des ruptures. Tous les services de prévision d'avalanche utilisent l'ECT, l'Extended Column Test, les Suisses travaillent en plus avec le "Rutschblock" traditionnel, mais qui prend beaucoup de temps. Le service de prévision des avalanches de Bavière est le seul à travailler exclusivement avec le " test du petit bloc ", une variante du CT. Selon le test, différentes informations peuvent être obtenues. Il est important de noter qu'un test de manteau neigeux fournit toujours une information locale. La qualité de chaque test dépend de son emplacement. Chaque test doit être classé correctement par le biais du "process thinking" (réflexion sur le processus qui permet une interprétation pour d'autres zones du terrain).

Les profils de neige et tests du manteau neigeux ne sont pas simples, mais ils constituent la seule possibilité d'information qualitative sur la constitution du manteau neigeux. Outre les données météorologiques et le retour d'information sur les départs d'avalanches, ils constituent la base d'évaluation la plus importante pour tous les services de prévention.

Quiconque souhaite ou doit procéder à sa propre évaluation du manteau neigeux indépendamment des recommandations générales de comportement et des algorithmes (par ex. dans les régions avec une mauvaise qualité de BERA ou sans BERA) devrait s’intéresser à l’analyse du manteau neigeux.

 

ECT ECT ECT

EXTENDED COLUMN TEST (ECT) – LE STANDARD

L'ECT est le test standard et il est donc utilisé par presque tous les BERA. Parceque d'une part, il peut être réalisé relativement facilement et, d'autre part, il permet de se prononcer sur les trois questions clés relatives au manteau neigeux. Les voici : 

  1. Existe-t-il une couche fragile et, si oui, où se trouve-t-elle dans le manteau neigeux ? 
  2. à quel point cette couche peut-elle être facilement perturbée (facilité d'initialisation) ? 
  3. dans quelle mesure une rupture peut-elle se propager dans cette couche fragile ? 

Comme l'ECT ne prend que 5 à 10 minutes environ, il est possible, si nécessaire, de réaliser plusieurs tests dans les expositions et aux altitudes intéressantes. Les testeurs de terrain ou les "signaleurs" peuvent ainsi fournir des informations importantes et complètes pour la constitution des BERA. 

MEILLEUR ENDROIT PRÉPARATION LARGEUR DÉGAGEMENT TEST DE COMPRESSION NOTATION INTERPRÉTATION

LE MEILLEUR ENDROIT POUR LE PROFIL DE NEIGE

La qualité de chaque test dépend de l'endroit où est effectué le profil ! 

  1. L'endroit doit être pertinent (exposition défavorable, c'est-à-dire là où l'on soupçonne des zones dangereuses). 
  2. L'endroit ne doit pas être dangereux, mais il doit être pertinent. Le mieux est de rester en dessous de 30° ou de se limiter à de très petites pentes et d'y rester au-dessus de la zone dangereuse. 
  3. L'emplacement ne doit pas être perturbé, c'est-à-dire qu'il ne doit pas être tracé ou parsemé d'obstacles (comme des rochers). 
  4. La hauteur de neige doit être plutôt inférieure à la moyenne par rapport à l'enneigement général. En effet, les couches fragiles sont généralement plus marquées dans les endroits moins enneigés et se laissent plus facilement initialiser. 
  5. La pente doit être homogène, c'est-à-dire présenter une répartition uniforme du manteau neigeux et ne pas se situer dans un terrain à forte déclivité car les avalanches aiment les pentes homogènes et uniformes. 

PRÉPARATION DU PROFIL DE NEIGE

Le choix d'un site approprié est très important. Il doit être représentatif, mais aussi remplir autant que possible toutes les exigences énumérées ci-dessus.  

L'endroit choisi est d'abord vérifié à l'aide de la sonde pour savoir quelle est l'épaisseur du manteau neigeux et s'il est réparti le plus uniformément possible (homogène). 

La sonde est ensuite placée perpendiculairement dans le coin d'ombre de la paroi profilée prévue. L'excavation peut alors commencer. 

LARGEUR DU PROFIL DE NEIGE 

Si l'on souhaite réaliser un ECT, le profil doit avoir une largeur d'au moins 150 centimètres. Si l'on souhaite effectuer deux tests, par exemple un CT et un ECT, la largeur doit être de 200 centimètres. 

Il est préférable d'examiner le profil de neige sur la pente qui se trouve à l'ombre. Ici, la grille à neige permet d'observer tranquillement les formes des cristaux sans qu'ils ne fondent au soleil. Les tests sont effectués sur le front de la coupe du profil. 

DÉGAGEMENT DU BLOC

Les dimensions du bloc à dégager pour l'ECT sont : 30 cm de profondeur et 90 cm de largeur. 

On commence par découper verticalement la paroi avant et on trace les dimensions à la surface de la neige. On dégage alors les côtés. La meilleure façon de procéder est d'utiliser une scie à neige. On scie deux fois verticalement dans la neige à une distance d'environ 20 à 30 centimètres et on dégage le bloc de 20 à 30 centimètres de large avec la pelle. On procède de la même manière de l'autre côté. Les deux tranchées à droite et à gauche du bloc dégagé doivent être de 20 à 30 centimètres plus profondes que le bloc, afin de pouvoir finalement dégager la paroi arrière à la scie. 

La paroi arrière ne peut être dégagée qu'avec une scie suffisamment longue, de préférence une scie d'au moins 50 centimètres de long et relativement rigide. On scie d'abord la face arrière du bloc par le haut, puis on scie toute la hauteur du bloc par la gauche et par la droite dans les tranchées le long de la surface de coupe. Une alternative consiste à utiliser une cordelette ou un fil de scie et à les faire passer le long de sondes piquées dans les deux angles. Pour ce faire, les sondes doivent être tenues par une troisième personne pendant que les deux premières scient avec la cordelette.

TEST DE COMPRESSION

Une fois le bloc dégagé, on commence le test proprement dit. Pour ce faire, la pelle est placée sur l'extrémité gauche ou droite du bloc et chargée. La compression s'effectue en trois étapes par des coups de la main et plus tard du poing. On augmente la charge jusqu'à ce qu'il y ait soit une rupture complète, soit une rupture partielle. Le godet de la pelle s'enfonce alors de plus en plus profondément dans la neige. Il est utile qu'une personne frappe et que l'autre observe attentivement où et quand une rupture se produit. En effet, si l'on se trouve sur un terrain plat, il est facile de ne pas voir une rupture, car la plaque ne peut pas glisser en dessous d'une inclinaison de 30°. L'idéal est que l'observateur filme le test avec son téléphone portable. 

Tout d'abord, on "frappe" 10 fois du poignet ; il s'agit simplement de "laisser tomber" la main du poignet, sans effort supplémentaire - la charge est ici très faible. Ensuite, on laisse tomber l'avant-bras 10 fois à partir du coude. Enfin, on laisse tomber 10 fois le bras entier de l'épaule et le "coup" est donné avec le poing. 

NIVEAUX DE CHARGE, TYPE DE RUPTURE ET NOTATION

Après avoir dégagé le bloc, on le charge progressivement sur l'un des deux côtés. Il est important d' identifier quand et si la rupture se propage vers l'autre coté du bloc. Une vidéo peut aider. 

Les résultats sont notés et la surface de rupture est observée et interprétée. Le résultat du test est indiqué comme suit : 

NIVEAUX DE CHARGE

Rupture lorsqu'on creuse / découpe # 0 
Rupture lors de la mise en charge à partir du poignet # 1 - 10 
Rupture lors de la mise en charge à partir du coude # 11 - 20 
Rupture lors de la mise en charge à partir de l'épaule # 21 - 30

TYPE DE RUPTURE

  • Rupture soudaine (propagation - "P") - La rupture se propage à travers tout le bloc au coup # ou au coup suivant. Le coup # est le coup au cours duquel la rupture se produit. 

  • Rupture partielle (No Propagation - "N") - La rupture se produit au coup # et ne se propage pas à travers tout le bloc au coup suivant (rupture partielle). 

  • Pas de rupture ("X") - Aucune surface de rupture plane ne se forme jusqu'à la fin du test. 

NOTATION

Les résultats sont notés de la manière et dans l'ordre suivants : 

En premier lieu, l'abréviation ECT, suivie directement du type de rupture (P / N / X), puis du niveau de charge (entre # 0 et # 30), puis - après un @ - de la couche du profil sur laquelle la rupture s'est produite. 

Examples: 

  • Au 5e coup, une rupture complète se produit dans la couche à 36 cm dans le profil, qui se propage sur tout le bloc : ECTP 5 @ 36 cm 

  • Lors du test, une rupture se produit dans la couche à 75 cm dans le profil, qui se forme au 24e coup et se propage sur le reste du bloc au 25e coup : ECTP 24 @ 75 cm 

  • Au 27e coup, une rupture se produit dans la couche à 12 cm dans le profil, qui ne se propage pas complètement jusqu'à la fin du test (rupture partielle, le bloc ne se casse que sous la pelle, mais ne peut pas se propager) : ECTN 27 @ 12 cm 

  • Rupture dès l'opération de sciage du bloc dans la couche à 63 cm dans le profil : ECTP 0 @ 63 cm 

  • Pas de rupture de surface pendant tous les niveaux de charge : ECTX 

INTERPRÉTATION DU RÉSULTAT DU TEST

La force de l'impact ou les niveaux de charge donnent une indication approximative de la facilité avec laquelle une couche fragile peut être perturbée. Si la rupture a lieu lors d'une charge inférieure au 14e coup, la couche fragile est considérée comme instable, entre les 14e et 18e coups comme moyenne et à partir du 19e coup comme relativement difficile à initialiser. Mais attention ! Si la plaque est plus fine ou plus souple à un autre endroit, la couche fragile peut éventuellement être perturbée bien plus tôt ! La force du coup n'est donc pas le critère décisif. Le type de rupture et le caractère lisse de la surface de rupture sont bien plus importants. Si une rupture se produit soudainement sur toute la surface du bloc et que la surface de rupture est lisse, c'est le signe qu'il faut s'attendre au déclenchement d'une plaque à l'endroit correspondant.  

Si la surface de rupture est lisse et que la rupture a traversé complètement le bloc en l'espace d'un coup et que l'on a même pu observer un "affaissement" du bloc (effondrement de la couche fragile), cela indique une interaction optimale entre la plaque et la couche fragile, ce qui parle en faveur d'une excellente capacité de propagation. Avec un tel résultat, les expositions et les altitudes correspondantes doivent être évaluées avec la plus grande prudence. 

L'aide à l'interprétation suivante s'applique :

INTERPRÉTATION DU RÉSULTAT DU TEST
CT CT CT

COMPRESSION TEST (CT) - RAPIDE

Contrairement à son grand frère, l'ECT, le Compression Test (ou test de la colonne) est un test très rapide à réaliser, qui permet de savoir s'il y a une couche fragile et, si oui, où elle se trouve. De plus, comme pour l'ECT, le niveau de choc ou de charge donne une indication approximative sur la possibilité de déclenchement. Le CT ne fournit toutefois aucune information sur la propagation de la rupture. Celle-ci ne peut être interprétée que de manière très limitée par le biais de la surface de rupture.

LARGEUR NIVEAUX DE CHARGE NOTATION INTERPRÉTATION

LARGEUR DU PROFIL DE NEIGE

Si seul un CT doit être réalisé, une largeur de profil d'un bon mètre suffit.
Les dimensions de la colonne à dégager lors du CT sont : 30 cm de profondeur et 30 cm de largeur. 

Tout d'abord, la paroi avant est découpée verticalement et les dimensions sont marquées à la surface de la neige. On commence ensuite à dégager les côtés. Le mieux est de le faire avec une scie à neige. On scie verticalement dans la neige à une distance d'environ 20 à 30 centimètres et on dégage le bloc découpé de 20 à 30 centimètres de large avec la pelle. On obtient ainsi, à droite et à gauche de la colonne, une tranchée d'un bon vingt à trente centimètres de large, qui doit être environ 20 à 30 cm plus profonde que la hauteur de la colonne (au moins 1 mètre). Pour finir, la paroi arrière est sciée. 

Celle-ci est maintenant dégagée à l'aide d'une scie suffisamment longue (50 cm). Dans la tranchée, on scie la paroi arrière de la colonne de haut en bas. 

NIVEAUX DE CHARGE ET TYPE DE RUPTURE

Une fois que le bloc a été dégagé, il est mis en charge progressivement, comme pour l'ECT. Il est important d'identifier si et quand la fracture se propage. Une vidéo peut aider à le faire. Les résultats sont enregistrés et la surface de fracture est observée et interprétée. Le résultat du test est indiqué comme suit :

NIVEAUX DE CHARGE

Rupture lorsqu'on creuse / découpe # 0
Rupture lors de la mise en charge à partir du poignet # 1 - 10
Rupture lors de la mise en charge à partir du coude # 11 - 20
Rupture lors de la mise en charge à partir de l'épaule # 21 - 30 

TYPE DE RUPTURE

  • Rupture soudaine et nette (P - plane) : Une rupture nette se produit lors du coup # ou du coup suivant. # est le coup au cours duquel la rupture se produit. 

  • Rupture partielle ou surface de fracture étagée (R - résistante ou étagée) : La rupture se produit au coup #, la surface de rupture n'étant pas lisse mais étagée ou nécessitant plusieurs coups pour se propager à travers la colonne. 

  • Pas de rupture (B) - Jusqu'à la fin du test, aucune surface de rupture plane ne se forme, le bloc "s'effrite".

NOTATION 

Les résultats sont notés de la manière et dans l'ordre suivants : 

L'abréviation CT est placée en premier, suivie du niveau de charge (entre # 0 et # 30), puis - après un @ - de la profondeur de couche sur laquelle la rupture s'est produite. Enfin, la surface de rupture est décrite. 

Exemples : 

  • Au 5e coup, une rupture soudaine et lisse se produit dans la couche à 36 cm de la surface : CT 5 @ 36 P. 
  • Lors du test, une rupture se produit dans la couche à 75 cm dans le profil, mais elle n'apparaît pas soudainement et de manière lisse, mais de manière hésitante et nettement étagée au 24e coup : CT 24 @ 75 R 
  • Rupture dès qu'on scie pour couper le profil, à 63 cm de profondeur : CT 0 @ 63 P 
  • Aucune rupture de surface pendant tous les niveaux de charge : CT 31 ou CT 30 @ B 

INTERPRÉTATION DU RÉSULTAT DU TEST

La force de l'impact ou les niveaux de charge donnent une indication approximative de la facilité avec laquelle une couche fragile peut être perturbée. Si la rupture a lieu lors d'une charge inférieure au 14e coup, la couche fragile est considérée comme instable, entre les 14e et 18e coups comme moyenne et à partir du 19e coup comme relativement difficile à initialiser. Mais attention ! Si la plaque est plus fine ou plus souple à un autre endroit, la couche fragile peut éventuellement être perturbée bien plus tôt ! La force du coup n'est donc pas le critère décisif. Le type de rupture et le caractère lisse de la surface de rupture sont bien plus importants. Si une rupture se produit soudainement sur toute la surface du bloc et que la surface de rupture est lisse, c'est le signe qu'il faut s'attendre au déclenchement d'une plaque à l'endroit correspondant.  

Si la surface de rupture est lisse et que la rupture a traversé complètement le bloc en l'espace d'un coup et que l'on a même pu observer un "affaissement" du bloc (effondrement de la couche fragile), cela indique une interaction optimale entre la plaque et la couche fragile, ce qui parle en faveur d'une excellente capacité de propagation. Avec un tel résultat, les expositions et les altitudes correspondantes doivent être évaluées avec la plus grande prudence. 

L'aide à l'interprétation suivante s'applique :

INTERPRÉTATION DU RÉSULTAT DU TEST
Naturschutz Naturschutz Naturschutz

SKI DE RANDONNÉE RESPECTUEUX DE LA NATURE

GARDER SA PROPRE EMPREINTE À L'ESPRIT

Lorsqu'on part en randonnée à ski ou en freeride loin des pistes, on laisse des traces. En tant que fans de sports Outdoor "consommant" la montagne et la nature avec passion, notre objectif doit être de limiter notre empreinte le plus possible. Cela signifie assumer la responsabilité écologique de nos sorties et être conscients des conséquences de nos déplacements en montagne. 

La pratique du ski de randonnée respectueuse de la nature commence dès la préparation à la maison. Choisir une région peu éloignée, faire du covoiturage, venir en transports en commun ou à vélo, éviter les itinéraires à la mode sur-fréquentés ou parfois renoncer : toutes ces mesures sont efficaces pour protéger la nature. Sur le terrain, il convient de respecter les zones protégées, d'éviter les jeunes arbres, de se tenir à l'écart des mangeoires et, bien entendu, de ne pas laisser de déchets derrière soi. Par notre propre comportement, nous avons beaucoup de pouvoir.

PROTACT ACADEMY LAB 

Pour nous, randonneurs à ski, c’est la haute saison, pour les animaux c'est le moment de se reposer. En collaboration avec un ranger spécialiste de la préservation de la nature, notre PROTACT ACADEMY LAB fournit des conseils, astuces et outils pour pratiquer votre sport préféré d'une manière plus respectueuse de la nature. 

SAFETY ACADEMY – FORMATIONS AVALANCHES

Pour s'aventurer en dehors des pistes, en terrain non sécurisé, avoir des connaissances solides en matière de réduction des risques et de recherche de victimes d'avalanches est indispensable.

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NOTIONS DE BASE POUR PLUS DE SÉCURITÉ DANS LA POUDREUSE (2 JOURS)

Dans notre formation avalanches "Tour & Training Basics", encadrés par nos guides de haute montagne diplômés d'État, vous apprendrez non seulement à utiliser l'équipement d'urgence afin de porter secours aux victimes en cas d'avalanche, mais aussi les bases de la préparation d'une sortie et la mise en pratique sur le terrain.

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TOUR AND TRAINING ADVANCED

FORMATION INTENSIVE A LA GESTION DES RISQUES AVALANCHES (2,5 JOURS)

La formation avalanches "Tour & Training Advanced" dure 2,5 jours et est idéale pour les randonneurs à ski et les freeriders qui savent déjà utiliser leur équipement d'urgence (manipulation du matériel et stratégies de recherche simples), qui ont acquis une première expérience hors des pistes et veulent approfondir leurs connaissances de base.

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CHAPITRE SUIVANT

AIDE ENTRE CAMARADES, PREMIERS SECOURS & SAUVETAGE PROFESSIONNEL

L'idéal est de savoir reconnaître et d'éviter dès le départ les terrains exposés aux avalanches. Si une avalanche se produit malgré tout, toutes les personnes concernées doivent savoir exactement quoi faire et réagir rapidement. Le chapitre 4 traite en détail de tous les aspects du sauvetage en cas d'avalanche : aide entre camarades et appel des secours, recherche au DVA, sondage et pelletage, premiers secours et sauvetage professionnel en montagne.

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